Dur, dur d'etre Aborigene....
Chaque week end ne se ressemble pas!
La vie a Sydney est de plus en plus agreable. L’ete arrive (33 degres).
Vivre dans une ville dite a l’horizonthale, voir le ciel et la mer tous les jours, c’est vraiment moins stressant que la vie Parisienne.
J’ai meme le temps de bronzer durant les heures de boulot : 2 seances
de piscine par semaine + les migrations domicile-travail a velo. Et j’ai deja
la touch. Australienne.
Je pete la forme !
Toute les occasions sont bonnes pour vadrouiller un peu partout en ville.
Je decouvre des tas de choses : marbrerie, brocante , Laminex Cocktail avec
ces petits fours aux noix de St jacques, et ces French crepes fourrees avec je
ne sais quelle chinoiserie. Les Australiens mangent relativement mal, mais les
coktails sont top. J’en prends plein les yeux et commence ma collection de carte
de visites pour les eventuels interresses a venir bosser ici.
Heureusement que mes co-locataires sont la. Elles me conduisent un peu partout dans cette super 505 et j’arrive donc a decouvrir chaque week end des endroits nouveaux.
Le Fish Market est situe dans l’un des nombreux port de Sydney. Tu peux
deguster en direct toutes sortes de
poissons, des langoustes, des coquillages prepares par les Sushi-man. Tout est
frai, c’est un delice.
Alors mois j’ai decide de manger du poisson et des legumes, de les cuisiner
de toute les manieres qui existent, car ici les influences sont nombreuses :
Grecque, Chinoise, Italienne, Indienne, Vietnamienne... J’innove chaque semaine.
C’est un melting pot de nationnalite en Australie. Les visages sont
extraordinaires. Tout le monde semble arriver a fonctionner ensemble.
Enfin, j’ai eu l’occasion de me balader dans le fameux quartier de Redfern,
Q.G. de la communite Aborigene a Sydney. Il faut quand meme savoir que le mot
Aborigene definit de maniere generale les premiers habitants vivant en
Australie. Car en fait ils sont a l’interieur de ce groupe tous tres differents.
Certains proviennent des cotes, d’autres des montagnes, du desert, du Bush...
Il semble toutefois delicat d’aborder le sujet. L’integration de cette
communaute est difficile, et ce fait a coup de place reserve par l’etat afin
qu’ils puissent trouver du travail. Ce qui ne semble pas etre toujours le cas.
C’est peut etre pour le gouvernement un maniere de dire : <Pardon>,
ce que le premier Ministre a toujours refuse de faire et que les aborigenes
revendiquent depuis bien longtemps.
Le Blocks, zone dessafectee du quartier de Redfern, en plein centre ville,
lieu de non-droit ou il ne fait pas bon s’y balader apres 19 heures. Les
habitants squattent des maisons abandonnes, peignent et denoncent a meme les
murs leur exclusion, contruisent des abris a base de tole ondulee ou vivent
dans des tentes.
Le contraste, entre construit et non-construit, est toujours frappant dans
les villes modernes et ne me laise pas de marbre...Mais la musique adoucit les
moeurs, et le Festival de Reggae fut reussit.
Alors BIG UP !